On dit qu’un ange passerait
dans l’éclosion des notes blanches

Lorsque la route semble cassée
le Silence présente son immensité

Noble Silence, adrénaline des roses,
aux sourcils noirs, ébène ponctuée,
à la peau diaphane, halo d’éternité,
visage de tous les voyages
secrets, singuliers, où les joyaux, ivres,
sont moissonnés

Tes sourcils sont des colliers de jais
ô beau Silence, les ombres des phares de profondeur
dans les nuits des secondes,
je voudrais Te donner une âme à boire,
je rêve de T’enchanter et de Te bercer
afin qu’ému, en Ta paume,
Tu me laisses déliée ; une ode abandonnée,
un simple pétale qui tombe sur le marbre
du temple de l’immortalité

Silence en hiéroglyphes de bals,
sans formes et sans limites,
Silence architectural,
et nasse au-delà d’une crypte
chargée de rêves et de leurs délices tristes,
toujours légère et riche, brume
prête à s’émerveiller
depuis les mille ailes des possibles,
et de sa tendre abondance de vérité
[...]

De l’opacité à la transparence
mon Rêve est illuminé
son corps entre Tes phalanges
respirant dans mon corps abandonné…
où une promesse de fusion s’élance !

*

L’âme est une danseuse de cristal éthéré
ses cheveux des comètes silencieuses
son foyer jubile de lyrique légèreté
quand elle me touche de ses bras exilés…
sa tendresse surplombant l’ombre ennuyeuse

*

L’âme dit au rêveur :
– Ne vois-tu pas que tu es fait comme un oiseau ?
Tes poumons maintenant s’envolent dans mon trésor
Lorsque tu as fini ton voltu dors dans le nid du beau
somnambule sur le sein de la prière pure
tu déambules aveugle jusqu’à ce que tu cries « pitié ! »
Ne vois-tu pas ô fou que tu es fait comme un ange ?
Ton cœur à présent traverse son mur…

Tu es l’océan de pierre
dans lequel mes
blessures sublimées j’ai
gravées
ô ode à l’ombre de la nuit humaine
et par l’aube divine où j’ai osé
palper un souffle pur…
d’un rêve dénudé venu de l’Au-delà
qui dépasse nos plans, toute conjoncture,
là où j’ose m’accrocher à l’infini murmure…

Oui, tu es cet océan de pierre qui
nocturne en moi se meut s’entrechoquent
nos rêves aux figures d’éther bleu
outremer
des vagues capiteuses dont les écumes
immaculées s’étirent et les émotions
délivrées revivent
composées de roses blanches de ces astrales écumes
brumes des fureurs de s’aimer transcendées
en douceur spatiale… Tes pétales de pierre
se referment sur moi
ton être enveloppe comme un
couffin-forteresse le saut de
l’ange dans l’abîme du mystère
afin que je n’aie pas froid ô
brûlante Pierre ! de mon
sanctuaire vivant aux colonnes
volcans
où
reviennent somnambules
les colombes primordiales Vole
par le feu de nos paupières
demeurer uni à l’orchestre épuré
du silence enlaçant sa sculpture
éternelle…

Deux anges-alcools dans tes yeux bleus
turquoises de larmes et de feus

rêvent rêvent plus haut
à travers la douleur le désir et le carabao
oh, plonge dans mon rêve tenace et ouvert
plonge avec les phalanges de tes yeux éternels
illuminant mon dos
lumières en chaos
sur lesquelles volent les murmures-chrysomèles
illuminant mon dos
de ton souffle si beau!

Entre des étincelles et des couteaux me tient prisonnière ta chaleur
ô mon rêve mâle madrigal de lumière
flambeau d'extase qui me révèle
entre l'éclair et les eaux
ce corps de Lune immaculée de l'alchimie
qui nous unit entre ciel et sang!

Tu goûtes nos sangs dans les eaux sous la nuit si intime de ferveur
et ton cœur se dresse en moi comme un abîme
de présent
de présent qui fuse et s'allonge infini carnaval

Corps soufflé si pur
est une âme abandonnée à l'amour
fondu comme un toujours
parfum qui toute la beauté endure

La foi est sans doute l'innocence à cultiver
lorsque s'éloigne l'enfance en révérence sous la pluie
étendant son ode spectrale même sur les sourires
l'enfance ce cheval lancé au galop dans les rires purs!
ne se rattrape que par sa soeur la foi
dont le pouvoir de rendre l'être au cœur du lotus
éteint enfin la déception du réel fuyant
Sans doute quand elle est sans attente précise
qu'elle remet son visage de rêve
entre les mains d'une inconditionnelle confiance
est-elle la splendeur qui s'approche et qui
couvre de son ombre...
et sa simple cire allumée est-elle l'aile qui danse
de la vérité de Jésus
Sans doute dans le secret d'une chambre blanche
ignorant la ténèbre maudite qui la trouve incongrue
mais ne peut jamais saisir
la légèreté glorieuse de la fleur
vit-elle comme un ange qui respire le même air pour en faire de l'or
oui la foi-amour est la seule innocence préservée du jour!

3

De toute beauté ta peau naïve
est illuminée par la camomille du soleil
semblable au voilier des nuages
elle glisse affleurant l’eau de la Seine
dans le soupir de laine du vent
elle est le nénuphar à la face humaine
empruntée au songe intemporel,
multiple, éclos dans l’imaginaire présent
elle percute l’œil vide d’un promeneur
et le remplit de délice languide.
Que lui dis-tu ? Chuchoteuse des îles
perdues, comment perçoit-il
ton pied de rose blanche étourdie ?
Es-tu dangereuse ? Es-tu plus réelle que lui ?
Des écailles bruissantes l’éblouissent
reflets d’impénétrables désirs de l’astre
au miel d’or, c’est une queue de poisson qu’il
découvre par un frisson de sa stupeur
enchantée.
Merveilleuse et monstrueuse
tu l’attires et le déroutes à la fois,
tu n’ouvres pas, ô énigme langoureuse
tes paupières nimbées au sel de l’Himalaya…
et de phares d’essences irisées
chatoyant autour de toi

8

Elle nage dans une impalpable et immense madeleine
avec des doigts de laine, ses seins glacés
comme une Lune captive dans un coquillage
dévoilant son sourire abyssal irisé
enchantant les flots de l’inconnu
et les méditations perdues par son chant !
Elle ondule, ivre, dans l’indicible caverne marine
d’une pensée inavouée et insondable
aux sables de désirs émerveillés
vertige de soie et de flamme
plongée dans un délire-éclosion de l’âme !
Elle trouble la pupille de la connaissance
de ses effluves qui se pâment
ou de fontaines aériennes de larmes enfantines
qu’elle fait jaillir, la joue contre le néant
les hanches se débattant dans le courant du Silence

Un ange de cire s’écoule
en ailes marines au cœur de houle
couleur de sable crème au son des guitares
et des voix en balancine et ancres d’émotions adamantines
au bord d’un précipice de roses au carrousel de couleurs
mon amour est de l’autre côté de la table en débardeur
un ange de cire s’écoule sur son cœur
quand ses yeux fouillent les fumées, la naphtaline
mon amour roule
sa bosse comme un scarabée bercé par les chants
entre les créoles et les barbes des gitans
la cire perle sur son front
mon homme est en cire et fond
comme je tend la main
pour me souvenir...

Les épaules dansent des comptines brumeuses et ondoyantes
les mains, l’esprit, les chevilles
se fondent dans les sirènes gaies des vagues d’air brillent
et je rêve sans préciser sans autre désir que ce moment où s’éblouir

Un ange de cire s’écoule
en ailes marines au cœur de houle
couleur de sable crème au son des guitares
et des voix en balancine et ancres d’émotions adamantines!
Au bord d’un précipice de roses au carrousel de couleurs!
Mon amour est de l’autre côté de la table en débardeur
un ange de cire s’écoule sur son cœur
quand ses yeux fouillent les fumées, la naphtaline
mon amour roule
sa bosse comme un scarabée bercé par les chants
entre les créoles et les barbes des gitans
la cire perle sur son front
mon homme est en cire et fond
comme je tend la main
pour le recueillir...

Je soigne tes plaies à la Lune enfantine
son abime de douceur en onguent sybilline
de caresses qui plongent dans le sacré mouvant
quand les voix d’Éros traversent mon cœur!
Et ma hanche ardente attend ta bougie
singulière
et ma tempe s’enfuit dans les dunes d’infini
où roulent les diaphragmes de cygnes
les échos soyeux d’orgies de fleurs...

les silences vibrants illuminant la chair

sa coupe de cristal fondant dans l’attente et le jaillissement de son
musique des âmes effrénées dans leurs extrémités de sentir
de percevoir, de recueillir
d’emmener les désirs aux contrées de pureté

Jamais autant je ne t’avais aimé

Et puisqu’à chaque fois que l’on tremble d’amour on avance davantage au visage de l’éternité

dont les éclosions subtiles embrassent les yeux froissés

les baisent de promesses intimes

je soigne tes plaies à la Lune enfantine
son abime de douceur en onguent sybilline
de caresses qui plongent dans le sacré mouvant!
Quand les voix d’Éros traversent ton cœur

à corps!
Androgyne effigie d’or en véhément tourbillon!
Apothéose propulsée dans le coffret de l’union

quand les rages, les pleurs sont bordés
délicieusement aux berceaux précieux de la Lune...

La Statue de la poésie est l'épouse secrète
du Silence

émergeant au printemps

trésor aux mille doigts de pâquerettes

qui l'hiver gèle les laideurs
de son manteau de velours et de cristaux
qui dansent
plongeant sa main douce dans les rumeurs
pour inscrire la résonnance
de sa métaphore éternelle

elle est le silence même des rosiers
et du parfum blanc aux lumières de lys
elle est la saveur d'un goûter
enfantin pris sur un banc de délices

le souffle sur lequel le papillon de toujours
s'est posé...

Et si tu ne la cueilles monde
si tu ne la recueilles la respectant
si tu ne l'exposes dans son vase cristallin
ni ne la vis depuis
ta propre main
tu feras de toi-même un globe qui se fane
négligent et vain aux soupirs grossiers
[...]

Quelle plus douce mélodie entendra le Silence

les échos de clarté irisent les ombres

quelle plus douce nudité connaîtra la pensée
quelles plus belles envolées le papier
de l'universalité?
Quel plus limpide hymne sentiront couler
les airs en volutes de cerises d'albâtre
comme elle s'avance

revêtant son voile de transparence

d'une dentelle de rimes et d'assonances

Ne te méprends monde
aux pupilles technologiques
systématisées
si l'âme de la Statue de la Poésie
s'apprête au regard amoureux du Silence
elle est un cri dans une église
universelle

immaculée

un hullulement du fin fond des âges
tel un séisme tendre qui recommence
avec cet espoir fou au troublant visage
[...]

Le temps est un tambour dans un nuage
rythmé par des cigales argentines
des guitares dans le halo des lunes de plages
presques sauvages, aux palmiers d'émeraude et cascades
qui tombent sur tes épaules de guerrier transcendé par l'Amour mystérique
ton tempérament de douceur et de saccades
de vent ténébreux et de rayons de soleils turquoises
maintenant prend son envol dans mes bras sans ruade

sous l'arcade argentée d'une nuit dont les vents
fouettent la pierre qui nous abrite en beauté

dans le silence élégant d'une maison que le charme a feutrée
avec la douceur d'un toucher de pétales obscurs et sûrs

Prends ton envol dans mon cœur lisse à présent comme l'eau
des sources éléctrisées d'un ciel que tu fais jaillir

quand tu m'aimes tel un gentleman si beau
ressenti dans l'énergie de ce plaisir

je voudrais t'emmener vers les colombes de miel de la nuit

quand tu me pares des colliers bleu encre de celle-ci

quand tu me laisses m'amarrer encore au refuge nomade de ta vie
fondue dans l'attention qui éblouit!

Je voulais te donner de ce temps tous les fruits

nos dérobades sous des arcades sans fin sont réunies
tels des chevaux qui se cabrent devant l'immensité d'une mélodie
quand tu m'aimes par tous les aimants d'un gentleman maintenant
dans la clarté voguant sur ses délicieux nuages fourmillants...

Donne-moi un baiser à l'orange
de tes lèvres de lave tiède

où mille volcans se retiennent et s'éveillent
mon prince d'ambre et d'orange
aux colonnes immenses de chair
transcendée par un sentiment de soleil

brûlant le sable du temps

les plages de brumes
d'un feu blanc
et acidulé comme un rêve sous la Lune

une aspiration juvénile
à la sagesse éternelle contenue dans son écrin noir
à la folie belle comme les loups
irisant de lueurs les collines à la nuit de leurs pas

Ô doux baisers de ton corps
puissant, puissant et sûr!

une prise d'escalade dans l'univers

où les comètes vitaminées fusent
et les étoiles leur bonheur promis infusent
que je bois, maintenant, tout entier

au goulot de verre de Psyché
pile et face
partagée

[…]
Dans cette poitrine olivâtre, ô peau d’amour sage
je me mis à contempler, depuis les hautes ailes de son entourage
l’Ange de la concentration au regard de mirage
où la réalité divine renaissait pourtant tel un flacon
que je goûtais, déversant mille parfums dans mon front
et tout dans mes songes et mes sens trouvait sa cohésion
La saveur d’un regard qui transfigurait les images
me fit voir que la concentration allait avec l’abandon
[...]

[...]
Alors l’aube s’habilla de doux sons de tambourins
Et s’avança l’Ange de l’humilité à la teinte de chocolat
Ses traits étaient gracieux comme un pur nirvana
Qu’entouraient ses cheveux crépus qui frisaient si bien

Une cascade de boucles de mousse de jais
Sur la beauté de ses jours immortels s’étalait
Descendant jusqu’à ses chevilles nues,
ô drap parfumé et épais
Sur lesquels des pâquerettes et des lys blancs se reposaient

Son rayonnement était si tendre, digne et touchant
Elle versait dans une rivière une jarre de lait
L’ayant porté sur la tête comme les belles africaines
Elle renversait au-dessus de l’eau, de ses fines mains ébènes
Le liquide blanc qui rayonnait
Et semblait de l’innocente fluidité le merveilleux chant

Son visage réconfortait comme l’hiver un vêtement de laine
Ah! Combien de fois s’était elle
Agenouillée devant Son Seigneur adoré
Se laissant aimer de Lui et offrir Ses ailes

Alors ses ailes, en nombres de paires, étaient quatre :
Deux brunes et deux albâtres
Et le yin et le yang elle exhibait en les déployant
Dans les Cieux transfigurant
La pauvreté de Saint François qu’elle habitait
Ayant sous sa robe légère et transparente un cœur de soie
Ayant des perles dans sa voix
[...]

L'eau du ciel avait laissé sa mélodie sur les iris violets
rappelant à l''œil que l'homme n'a pas inventé
la beauté de la couleur
que la nature possède son propre vin
dont le calme charme baigne toujours les vaches paissant
Elle est douce et limpide, la ballade en famille du dimanche
mes hanches se meuvent dans le miel et le sel
que me suggèrent les visages de ceux que j'aime!

Dans ce monde tout est à refaire
sauf ce qui est né du ventre de prière
de l'Amour, nageant dans la fantaisie pure
ô douceur maternelle!
Elle est si belle encore la déesse Terre
même si ses souffles vont et viennent à l'haleine polluée
et sa danse autrefois parfaite
rompt la magie et l'équilibre de ses rythmes
telle la malade qui ne contrôle plus ses gestes
Faut-il qu'elle meure un jour sous le soleil
comme une amoureuse et une mère assoifée?
Et les tulipes rouges, qui propulsent mon cœur
avec élégance dans un jardin intérieur
ne se révèleraient plus sous les yeux des enfants?
La vie n'a connu plus généreuse tragédienne
masquant sa douleur d'être malmenée à mort
sous le voile fin de tous ses charmes
peignant avec finesse les traits sublimes des nouveaux-nés
envoyant sa tendresse en mille fleurs parsemées,
baignant nos âmes dans l'humble eau qui purifie
réchauffant par le feu nos sentiments qui devraient
trouver pour elle aussi la voie du salut!

Et quelles pensées aujourd'hui lui offrir?
Jamais celles qui l'alourdissent, mon cœur!
Seulement compassion, espoir et volonté!
à celle à qui tous les respects ne seront peut-être jamais rendus

Elle tenait la tulipe rose et blanche
au milieu de la cloche de plastique transparente
de sa poussette, comme une très douce fête
qui peut guérir tout ce qui penche
du mauvais côté, vers la tristesse
et mon cœur était empli de cette lumineuse innocence
mon Dieu mes yeux brillaient comme des torches étincelantes
La petite main fine qui tenait dignement la beauté
dans les airs d'une bulle toute protégée de la pluie
la paume pliée de la fierté enfantine
de la gloire vivante!
Comme elle me parle, comme elle m'enchante
cette petite comptine de quelques secondes
qui semblait dire tant et soutenir le monde!
Vif le plaisir de contempler cette image
s'abandonne à l'âme comblée de la richesse d'une famille
avant de m'endormir

Ô jeunesse lave tes larmes silencieuses
sur la beauté immaculée des fleurs
Toi qui refuse de te laisser polluer
dans ce tissu de mensonges cruels
qui voudraient t'etouffer
Toi qui ne suit que la propre voix de ton âme
et cherche encore qui tu es par-delà le monde

Toi qui refuse de devenir
semblable à un miroir de ce monde vil
emporté par le vent d'une mode et d'une pensée étroite
que tant dans la facilité partagent
Toi qui cherche encore l'humanité
hors de ses rires faux jaunissant la joie
après tant de déceptions doutant parfois
qu'elle puisse se trouver au sein de la vie
la flamme de la vérité qui guérit

ou espérant, avec une force
que personne autour de toi ne peut comprendre
même en t'abandonnant à ton cœur en larmes
de contempler tant de laideur et de souillures
gravitant autour de ton être plein de blessures

Toi à qui il arrive d'avoir honte de toi à cause des regards
ou des mots que les démons inspirent
à la faiblesse déguisée en assurance
Toi qui a soif d'un monde plus juste
où l'on pourrait cueillir des merveilles
simples comme la fraternité et l'empathie
Toi qui ne perd peut-être pas le rêve de trouver l'Ami
qui compensera tout le vide crevassé d'émotions
subies lancées par le harcèlement

Ou encore toi qui a contemplé la mort comme une délivrance
ayant connu, après la chaleur miraculeuse
des bras maternels,
l'enfer si imposant dressé par la stupidité
et le silence glaçant des secours espérés
quand la bruyante détresse pouvait hanter
jusqu'au cri

Toi qui peut partager l'Aurore blanche

Ô jeune qui peut-être ne te retrouves nulle part
ni dans l'intime souffrance ni dans le chemin
épineux et masqué de la vie
alors que tu es censé la construire et l'apprendre

Quand la méchanceté punit
en salissant celui qui la propage
le pardon est l'héroïsme accessible qui te sauve

N'oublie pas que la Pureté en toi
te consolerait de toutes trahisons jusqu'à l'infini
te laverait de toutes humiliations
pour te rendre ta divine dignité

Ouvrant tes lèvres dans l'invisible clef
pour absorber l'Esprit de vie qui t'aime
à ta façon indispensable
ce chœur des voix de la Paix
qui te rejoindront tôt ou tard pour embellir la Vie

2

Mater Dei, ma douce compagne
combien d'émotions je verse en Toi
au point du jour, entre Tes bras
toute ma fragilité je love et cache
Notre avocate, tant Ta poitrine est puissante
de charité et de grâce, aucun espoir ne se perdra
je laisse défiler mon cœur sur ta rivière de soie
afin que le feu s'allume à nouveau depuis Ta pureté
dans les failles s'engouffre le souffle qui viendra me purifier
J'aspire tant à ton saint et précieux refuge
qui me donne la force de cueillir cette aurore
que le doux Seigneur aujourd'hui me propose
ce voyage que mon cerveau ne peut totalement contenir
après lequel mon âme bondit comme un façon
Ma force, surnaturelle est la réponse de Tes lèvres de Lys